Occurences de l'expression
ane
pour DUFRESNY, Charles
Options de recherche : partie de mot et insensible à la casse
LA NOCE INTERROMPUE (1699)
- Oui certes, les Noces de Nanette me ramènent l'idée des nôtres. (Acte 1, scène 5, LE-COMTE)
- Madame_la_Comtesse est jalouse de Nanette, tâchons d'allumer cette jalousie, afin que... (Acte 1, scène 6, ADRIEN)
- Je t'entends : tu veux parler de Nanette, c'est sur cela que je viens te consulter, et absolument je veux éloigner cette petite créature. (Acte 1, scène 7, LA-COMTESSE)
- Votre présence lui inspire tant d'amour, qu'il ne caressera jamais Nanette devant vous ; mais sitôt que vous avez le dos tourné, il oublie vos charmes. (Acte 1, scène 7, ADRIEN)
- D'accord, pour préférer une jeune à une vraie beauté, à une beauté faite ; mais il y a longtemps qu'il vous trouve belle, et il n'y a guères que Nanette est jolie. (Acte 1, scène 7, ADRIEN)
- Quoi qu'il en soit, il est bon de prévenir les choses qu'on craint le moins, et ce mariage-ci me tranquillise l'esprit : car Lucas emmène Nanette bien loin. (Acte 1, scène 7, LA-COMTESSE)
- Monsieur_le_Comte vous a fait accroire cela pour ne vous point effaroucher ; mais je vous avertis moi, que dès le lendemain des Noces il fera Lucas son Fermier, et Nanette sa Concierge. (Acte 1, scène 7, ADRIEN)
- Nanette sa Concierge ! (Acte 1, scène 7, LA-COMTESSE)
- Il en aura le démenti ; c'est moi qui dois disposer de Nanette, son père me l'a laissée en mourant, c'est ma filleule : n'ai-je pas raison, mon pauvre Adrien, n'ai-je pas raison ? (Acte 1, scène 7, LA COMTESSE)
- La raison est souvent du côté du plus faible, et c'est tout comme s'il avait tort ; mais Madame, laissez-moi rêver si je ne pourrais point adroitement dégoûter Lucas d'épouser Nanette. (Acte 1, scène 7, ADRIEN)
- Nanette dans un Couvent ! (Acte 1, scène 8, ADRIEN)
- Cela serait fâcheux ; car point de Nanette pour Dorante, point de fortune pour moi ; mais commençons toujours par rompre le mariage. (Acte 1, scène 8, ADRIEN)
- Dis-moi, Adrien, l'aimable Nanette a-t-elle compris mes billets ? (Acte 1, scène 9, DORANTE)
- Je vous l'ai déjà dit, l'amour de Monsieur_le_Comte, ou plutôt sa convoitise pour Nanette, et la jalousie de la Comtesse vous sont également contraires : car ou la femme l'enfermera pour son profit, ou le mari pour le sien la mariera à un sot. (Acte 1, scène 9, ADRIEN)
- Notre campagnard, dis-tu, veut marier Nanette ?... (Acte 1, scène 9, DORANTE)
- Je ne craignais que l'indifférence de Nanette : si elle m'aime, mon bonheur est certain. (Acte 1, scène 9, DORANTE)
- Je prétends que le Comte me prie d'épouser Nanette, et que la Comtesse en soit ravie (Acte 1, scène 9, DORANTE)
- Elle aura lu dans vos yeux que vous voulez faire Nanette Concierge, et que... (Acte 1, scène 10, ADRIEN)
- Si je veux établir Nanette, c'est parce que feu son père m'a bien servi. (Acte 1, scène 10, LE-COMTE)
- Puisque vous êtes si tenant, si dur, nous adoucirons les choses ; ne vous inquiétez de rien, ne pensez qu'à Nanette, c'est un trésor ; allez vite lui redonner votre foi, je vais réduire ma femme. (Acte 1, scène 11, LE-COMTE)
- C'est un tyran que ce Monsieur_le_Comte ; c'est une tyranne itou que Nanette, qui me tyrannise la çarvelle, et sera peut-être bian pis, car Adrian viant de lâcher queuques paroles : il faut que je le fasse encore jaser. (Acte 1, scène 12, LUCAS)
- C'est-à-dire qu'on vous fait épouser la ferme malgré vous, et que vous prenez Nanette à bail ; car Monsieur_le_Comte s'en réserve la propriété. (Acte 1, scène 13, ADRIEN)
- N'y a rien à gagner su ste farme-ci ; n'y aurait-il point queuque chose à pardre sue Nanette ? (Acte 1, scène 13, LUCAS)
- Par plaisanterie da ; car dans le fond Nanette est sage ; mais Monsieur_le_Comte est un peu dévergondé. (Acte 1, scène 13, ADRIEN)
- En bonne conscience, Monsieur Adrian, Nanette n'a-t-elle rian bouté du sian parmi le dévargondage de Monsieur_le_Comte ? (Acte 1, scène 13, LUCAS)
- Ce n'est pas, comme je vous dis, que Nanette ne soit très sage ; mais Monsieur_le_Comte est un fin calculateur. (Acte 1, scène 13, ADRIEN)
- Oui, charmante Nanette, c'est celui qui vous adore. (Acte 1, scène 15, DORANTE)
- Hé bien, puisqu'il vous a vu ensemble, commencez à faire votre rôle de benêt ; tournez le dos à Nanette comme un sot là ; Vous Nanette, baissez modestement les yeux ; et allez-vous-en de ce côté-là. (Acte 1, scène 15, ADRIEN)
- Fort bien ; mais que faisait-il avec Nanette ? (Acte 1, scène 16, LE-COMTE)
- Je vais vous conter... Et je vous dirai ensuite qu'il prend votre ferme sans marchander, et Nanette sans argent ; pour (Acte 1, scène 16, ADRIEN)
- Mais ce qui est plaisant, c'est que je voulais l'amorcer par les charmes de Nanette ; point du tout : il n'est pas curieux de beauté, dit-il, tous les visages lui sont égaux. (Acte 1, scène 16, ADRIEN)
- Je conclus que voilà un mari comme il nous le faut pour Nanette, sans amour, sans jalousie ; et qui ne se souciera non plus de sa femme que s'il était grand Seigneur. (Acte 1, scène 16, ADRIEN)
- Je n'aime Nanette que pour l'esprit, pour la conversation. (Acte 1, scène 16, LE-COMTE)
- Les manières de cet homme-là m'accommodent assez ; je souhaite qu'il s'accommode de Nanette. (Acte 1, scène 16, LE-COMTE)
- Qu'est-ce que c'est donc que Nanette ? (Acte 1, scène 16, DORANTE)
- Ça, Adrien, pour pouvoir faire la Noce en paix, il faut faire croire à Madame_la_Comtesse que cet homme-ci emmènera Nanette bien loin. (Acte 1, scène 16, LE-COMTE)
- Lucas me vient de déclarer qu'il ne veut point épouser Nanette, et moi je vous déclare que je vais l'enfermer. (Acte 1, scène 17, LA-COMTESSE)
- Il ne suffit pas d'être fidèle à ce qu'on aime, il ne faut pas même fatiguer son imagination par les moindres soupçons jalouX. Pour te contenter enfin je donne Nanette à ce jeune amoureux, qui l'emmènera demain, et je donnerai ma ferme à Lucas, à la charge qu'il restera garçon. (Acte 1, scène 17, LE-COMTE)
- Et je veux voir clair, moI. Tu prétends que Nanette reste céans. (Acte 1, scène 17, LA-COMTESSE)
- Que cet homme-ci n'est point un Fermier, que c'est un riche Cavalier, amoureux de Nanette, qui s'est déguisé ainsi pour l'emmener avec votre consentement. (Acte 1, scène 18, ADRIEN)
- Vous pouvez faire mon bonheur, Madame, et le vôtre aussi en me donnant Nanette. (Acte 1, scène 18, DORANTE)
- Allons, Nanette, je vous commande d'aimer ce jeune homme-là. (Acte 1, scène 19, LE-COMTE)
- Tu souhaites que ce garçon-là épouse Nanette, qu'il soit ton Fermier, qu'elle soit ta Concierge, j'y consens volontiers. (Acte 1, scène 19, LA-COMTESSE)
- Va je te le revaudrai. Vous entendez bien, Bertran, Madame_la_Comtesse vous donne Nanette en mariage, puissiez-vous vous chérir tous deux aussi tendrement, que nous nous chérissons ma femme et moi. (Acte 1, scène 19, LE-COMTE)
- Il a la mine plus bonace que mon fils, Nanette l'y fiera mieux. (Acte 1, scène 20, LA-MÈRE)
- Monsieur, je me suis fait paysan pour obtenir Nanette, je suis redevenu cavalier pour vous en remercier. (Acte 1, scène 24, DORANTE)
- Nous sommes dupés, mon mouton ; mais console-toi ; si on t'enlève Nanette, tu retrouveras en moi une consolation légitime. (Acte 1, scène 24, LA-COMTESSE)
LE NÉGLIGENT (1692)
- Ricaner par mesure et grimacer par ordre. v.41 (Acte 1, scène 3, LE-POÈTE)
- Arma virumque cane. (Acte 3, scène 3, LE-MARQUIS)
LA RÉCONCILIATION NORMANDE (1719)
- Qu'étant nourri, stylé dans la basse chicane, v.299 (Acte 1, scène 8, FALAISE)
- Dans les discours fleuris je perds la tramontane. v.300 (Acte 1, scène 8, FALAISE)
- Retentons souterrains, et chicanes secrètes... v.922 (Acte 3, scène 9, FALAISE)
- C'est comme un propre. Enfin on va vous chicaner. v.1186 (Acte 4, scène 5, FALAISE)
- D'amour, soit possédé d'un amour de chicane ; v.1499 (Acte 5, scène 12, FALAISE)
- Il faut pour triompher d'eux tous notre organe. v.1500 (Acte 5, scène 12, FALAISE)
LE MARIAGE FAIT ET ROMPU (1721)
- Qu'on me fit, moi parti, mais par chicane pure. v.660 (Acte 2, scène 7, DAMIS)
LE FAUX SINCÈRE (1731)
- Vous direz : Mariane est aimable, je l'aime. v.31 (Acte 1, scène 1, MARIANE)
- Vous aimez Mariane ! Eh bien, épousez-la, v.33 (Acte 1, scène 1, MARIANE)
- Ta gaîté lui plaisait, Mariane, et je pense v.183 (Acte 1, scène 3, MADAME ARGANT)
- Monsieur, pour Mariane avez-vous quelque vue ? v.598 (Acte 2, scène 7, LE-CHEVALIER)
- La Mariane. v.630 (Acte 2, scène 7, MONSIEUR-FRANCHARD)
- Je veux la Mariane, à cela j'ai conclu ; v.632 (Acte 2, scène 7, MONSIEUR-FRANCHARD)
- Puisqu'il veut Mariane, il n'y faut plus songer ; v.635 (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
- Mariane, avancez : j'ai l'esprit agité, v.648 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANT)
- Qu'il faut donc marier Mariane à Dorante. v.1761 (Acte 5, scène 13, MADAME ARGANT)
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LE DÉDIT (1719)
- Voici le fait. Tu sais leurs chicanes cruelles. v.193 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
LA MALADE SANS MALADIE (1699)
- Je prouverais de plus, que la délicatesse de la constitution fait les visages mignons, rend les organes plus fins, plus délicats, donne le bon air même ; car sans contredit une valétudinaire a la taille plus fine qu'une autre : et l'esprit, l'esprit ! (Acte 2, scène 5, FAUSSINVILLLE)
- Pour déterminer la Malade, il faut que vous la menaciez de chicanes, d'embarras, de persécutions. (Acte 4, scène 3, LUCINDE)
- Oui, Monsieur, vous êtes le plus grand chicaneur, le plus malhonnête homme... (Acte 4, scène 4, LUCINDE)
- Je n'ai plus de question à vous faire, Madame, et cette faiblesse de tête me fait connaître à fonds la fragilité de votre constitution ; j'ai tant vu de ces cerveaux à sonnettes : oui, Madame, Sans vous étudier davantage, je lis dans votre tête à crâne ouvert, et j'y vois des membranes d'une délicatesse... (Acte 5, scène 4, LAVALÉE)
- Non, non Monsieur, je veux prouver à ma tante le mépris que j'ai pour vous, et la tendresse que j'ai pour elle ; et afin que vous ne puissiez jamais la chicaner en mon nom, je lui cède tous mes droits sur la succession nouvelle ; oui ma tante, je veux bien dépendre entièrement de vos bontés, puisque Lucinde n'en empêchera plus l'effet. (Acte 5, scène 9, ANGÉLIQUE)
LE DOUBLE VEUVAGE (1699)
- Madame_la_Comtesse pourrait bien vous chicaner, oui. (Acte 2, scène 10, FROSINE)
- Vous me direz, qu'elle ne peut faire que de mauvaises chicanes à la Veuve d'un honnête Intendant, qui s'est enrichi comme les autres, à embrouiller des affaires ; mais enfin, si elle allait vous faire rendre par injustice, ce que votre mari a gagné équitablement. (Acte 2, scène 10, FROSINE)
- Oh ne me chicanez point. (Acte 3, scène 1, THÉRÈSE)
Dans les 1895 textes du corpus, il y a 8 textes (soit une présence dans 0,42 % des textes) dans lesquels il y a 74 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 9,25 occurences par texte.
n° | Titres | Acte 1 | Acte 2 | Acte 3 | Acte 4 | Acte 5 | Total |
1 | LA NOCE INTERROMPUE | 47 | 0 | 0 | 0 | 0 | 47 |
2 | LE N?GLIGENT | 0 | 0 | 1 | 0 | 0 | 1 |
3 | LE NÉGLIGENT | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 |
4 | LA RÉCONCILIATION NORMANDE | 2 | 0 | 1 | 1 | 2 | 6 |
5 | LE FAUX SINCÈRE | 3 | 5 | 0 | 0 | 1 | 9 |
6 | LE DÉDIT | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 |
7 | LA MALADE SANS MALADIE | 0 | 1 | 0 | 2 | 2 | 5 |
8 | LE DOUBLE VEUVAGE | 0 | 2 | 1 | 0 | 0 | 3 |
9 | LE MARIAGE FAIT ET ROMPU | 0 | 1 | 0 | 0 | 0 | 1 |
Total | 54 | 9 | 3 | 3 | 5 | 74 |